La vraie menace, le vrai danger ne provient pas tant du terrorisme (qui n’est qu’un symptôme) que de l’affaiblissement, voire de l’effondrement de la démocratie. Le citoyen risque alors de se retrouver « coincé » entre, d’un côté, un appareil étatique de plus en plus autoritaire et répressif, et de l’autre, une dissidence mafieuse de plus en plus violente. Il est ainsi pris en tenaille entre un État qui l’écrase d’impôts et le désarme, et des marges violentes qui veulent l’asservir. Pour lui, pour sa liberté et pour la démocratie, la seule issue lui permettant d’échapper aux mâchoires de ce piège consiste à pouvoir en contester les composants. Sinon, la survie d’un citoyen désarmé et sans pouvoir devient très aléatoire.